PinkBombs

Le saumon que vous mangez, vendez, produisez...

Tue, affame et contamine.

L’industrie du saumon est une bombe écologique et sociale

Biodiversité

L'élevage intensif de saumons a des répercussions significatives sur la biodiversité marine et les ressources planétaires : pollutions diverses, parasites affectant les espèces locales, pression accrue sur les populations de poissons sauvages, exploitation du krill d’Antarctique, déforestation, etc.

Santé

La présence dans la chair des saumons de polluants organiques persistants (POP) et de microplastiques soulève des préoccupations pour la santé humaine. La concentration élevée de poissons dans les fermes aquacoles favorise la propagation de maladies, nécessitant l'utilisation d'agents pathogènes ou de médicaments.

Crédit photo : Ramji / Bob Brown Foundation

Climat

L'élevage intensif de saumons génère des émissions de gaz à effet de serre, principalement du dioxyde de carbone (CO2) provenant de l'énergie utilisée dans les installations, de la production d'aliments et du transport, ainsi que du méthane résultant de la décomposition des déchets organiques.

Justice Sociale

Chaque année, 123 000 à 144 000 tonnes de poissons sauvages sont pêchés dans les eaux d’Afrique de l’Ouest pour nourrir les saumons d’élevage de Norvège, mettant en péril la sécurité alimentaire des communautés locales.

Condition animale

La très forte densité des saumons en cages entraine maladies et stress. Les poux de mer rongent la chair des poissons défigurés. Les taux de mortalité au sein des cages sont anormalement élevés.

Et tout ça dans l’impunité d’une industrie en croissance exponentielle.

La production de saumons, dominée par une poignée de multinationales, connaît depuis quelques décennies une hyper-croissance à l’échelle globale.

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Be the change.

Vous ne voulez pas participer à cette bombe écologique et sociale ? Bonne nouvelle, les solutions existent !

L’État, les entreprises et les citoyen·nes peuvent - ensemble - faire partie de ces solutions.

  • L'État peut réguler pour abandonner l'élevage intensif de poissons carnivores - tels que les saumons et les thons - et pour arrêter la surpêche dans le monde.
  • Les entreprises doivent s'engager pour plus végétaliser les assiettes et développer une aquaculture de faible niveau trophique, comme les algues et les coquillages.
  • Individuellement faisons le choix simple d'exclure le saumon de nos assiettes afin d'accélérer collectivement la révolution vers un système alimentaire plus végétal qui répond aux impératifs de santé, de durabilité et de justice sociale.

Pour inverser la tendance et stopper le désastre, il est urgent d’agir. On a des leviers d’action !

J’agis